Mode et écologie On a un comportement un peu « bipolaire »
En bref
- Trop connectés, pas assez impliqués : la GenZ, ce n’est pas ça !
- À micro tendu, vous parlez de vie intime, d’études, de boulot, de santé…
- Pas de vérité universelle ni de leçon toute faite, mais vous avez le dernier mot.
mode et écologie : mission impossible ?
Quoi ? En avril 2025 s’est tenue la “Fashion revolution week”, un mouvement mondial de sensibilisation visant à encourager à lever le pied sur la consommation de vêtements issus de la “fast-fashion”. Soit ces vêtements à bas coûts dont la surproduction n’est pas sans conséquences sur l’environnement comme sur les conditions de travail.
Pourquoi ? Selon l’Ademe (Agence de la transition écologique), les émissions mondiales générées par l’industrie textile équivalent à 4 milliards de tonnes de CO2. Un impact “plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.” D’où les actions de certaines associations pour nous faire réagir et baisser notre consommation à l’heure où 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde chaque année.
Qui ? Si l’environnement reste une préoccupation majeure des 15-25 ans (79% déclaraient y accorder une grande importance dans une enquête OpinionWay pour l’Ademe en 2023), la part des jeunes s’engageant publiquement dans la cause climatique (manifestations, engagement associatif) demeure marginale. En outre, on sait qu’un Européen consomme 40 % de vêtements en plus, en moyenne, qu’il y a 15 ans.
Quand ? Adoptée à l’unanimité en mars 2024 à l’Assemblée nationale, une loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile avait ensuite été écartée de l’agenda du Sénat l’an dernier. L’examen et le vote de cette proposition de loi devraient finalement se tenir en juin 2025. Le texte comprend l'interdiction de la publicité pour la vente de vêtements à prix cassés (à l’instar de la loi Evin pour l’alcool) et un "malus" financier compensant l’impact environnemental de la production de “vêtements jetables”.
Où ? Sur internet ou au sein d’associations, beaucoup de ressources peuvent aider à consommer plus responsable. Créés par des organismes publics, des associations ou des organisations professionnelles, plusieurs labels (Ecolabel européen, GOTS, OEKO-TEX) attestent que la marque a respecté un ensemble de normes de productions respectueuses des principes de développement durable. Par ailleurs, l’Agence de la Transition écologique met à disposition, sur sa plateforme dédiée “Épargnons nos ressources”, plusieurs guides de bonnes pratiques de consommation éthique.